lundi 12 mars 2012

Hommage.



Jean Giraud a tiré sa révérence
samedi matin.
Je tenais à lui rendre hommage,
car, comme des dizaines,
peut-être même des centaines de
dessinateurs, j'ai été fortement
influencé par son travail.

Combien de fois ai-je lu et relu
"La mine de l'allemand perdu" ou
"Angel Face" depuis l'âge de 15 ans,
pour le seul plaisir des yeux ?

 Combien d'heures ai-je passé à
parcourir ces pages, à saisir les infinies
possibilités de combinaisons de traits
qu'il mettait en place si instinctivement
dans ses cases ?

Combien de temps suis-je resté en
admiration devant ces planches
originales d'"Arizona Love" qu'il avait
laissées pour moi chez Mézières lorsque
je débutais, afin que je puisse en scruter
toutes les subtilités d'encrage ?

En guise de conclusion,
disons-le tout simplement :
il était le plus grand
dessinateur au monde.